• 08- La fleur aux nuées de criquets

     

      Nous arrivâmes sur l'île. Un de mes hommes alla couper du bois pour un feu de camp. Il descendit sur l'île couverte de sapins. Il trouva un arbre puis essaya de le couper. Dès le premier coup, l'arbre le sentit et l'attrapa brusquement.

     Je commençai à m'inquiéter. Du coup, j'allai le chercher. Pendant ce temps ,d' autres arbres attrapaient mes autres compagnons.

    Je cherchai longtemps et trouvai des traces dans le sol mou et je m'aperçus qu' il n y avait pas d'oiseaux aux jolis chants mais seulement des criquets . Des millions de criquets !!!! Je suivis alors les traces. Pendant longtemps je marchai sur ces traces. Au bout de quelques heures je m' aperçus que les arbres se tournaient au fur et à mesure vers moi. Je commençai alors à monter la grande pente et tout à coup les arbres se mirent à ma poursuite. Je courai alors de toute ma vitesse pour leur échapper,   et tout comme ils avaient commencé, ils s' arrêtèrent.

     J'arrivai alors dans une clairière, qui ,au centre avait une énorme fleur aux pétales roses entourés d'une nuée épaisse de criquets. J'aperçus alors un papillon passer devant la fleur aux nuées de criquets et rapide comme tout, la fleur l'attrapa. Je regardai alors autour de moi et je vis d' énormes arbres porter mes compagnons. Je me cachai derrière un buisson, terrifié. Je regardai les arbres qui donnaient mes hommes à la fleur, qui les avalait aussitô. Je pensai à mes pauvres compagnons et une idée se forma alors dans ma tête : j'allai prendre alors deux bâtons, je taillai alors des crochets dans ces derniers afin qu'en les frottant ensemble ils produisent un bruit de criquets ? Ainsi j'avançai et comme prévu la fleure ne m'attrapa pas . Je découpai un trou dans la tige de la fleur aux pétales meurtriers et je sortis mes hommes. Nous courûmes alors vers le bateau et nous nous enfuîmes de l'île sur notre bateau dans la soirée aux longues ombres.

     

    Écrit par GILPIN Tobin et BESNIER Quentin