• 01-Vanos à l'épée dorée

    Nous arrivâmes, mes compagnons et moi, sur une île appelée « l'île des guerriers ». C'était une île extraordinaire, de toute beauté. Cependant au fur et à mesure que nous avancions dans la forêt, un mauvais pressentiment m’envahit, comme si quelque chose allait se produire. Je demandai à mes hommes de rester vigilants. Tout à coup j'entendis derrière nous un craquement. Je me retournai le plus vite possible et restai sur mes gardes, prêt à brandir les armes, lorsque surgit un homme, grand et fort, le regard noir. Il était entouré de son armée, il s'avança vers moi et arriva à ma hauteur. Je me dressai face à lui comme si j'étais invincible. Je le regardai de la même manière et lui demandai :

       Qui es-tu ?

    Il me répondit d'une grosse voix :

       Je suis Vanos, Demi-Dieu de la guerre, fils du Dieu Arès et de Héta, femme mortelle ! Et toi, tu es Ulysse aux mille ruses !

       Que me veux-tu ? lui répondis-je.

       Seul, un homme peut régner sur cette terre, je te défie en duel dans l'arène au milieu de l'île.

       J'accepte.

            Il rebroussa chemin. Je le regardai s'éloigner jusqu'à ne plus l'apercevoir. Je pris la décision d'établir notre campement pour la nuit afin de nous reposer jusqu'au lendemain.

    Dès l'aube, je repris ma route, seul, sûr de moi-même, en direction de la fameuse arène. Je marchai longtemps à travers bois, toujours avec un aussi beau paysage. J'arrivai enfin au point de rendez-vous.L'arène était là, devant mes yeux, entourée par ses soldats. Je vis alors une silhouette se rapprocher de moi, tout doucement. Je me doutai bien à qui elle appartenait : Vanos était planté là, devant moi, une épée dorée à la main, essayant de me déstabiliser avec son regard meurtrier. A mon tour je sortis mon épée de son étui et nous nous regardâmes droit dans les yeux jusqu'au tintement du signal qui annonça le début du combat.

    Durant des heures de lutte, l'un contre l'autre, j’essayai à tout moment de trouver la faille pour le faire tomber à terre et c'est ainsi que je vis en mon adversaire un signe de faiblesse : il commençait à fatiguer de cette longue bataille. Je réussis à le désarmer, il s'écroula au sol d'épuisement et d'un seul coup d'épée en plein cœur je l'achevai.

    C'est alors que l'arène se brisa, je pris mes jambes à mon cou et m'enfuis à toute allure rejoindre mes fidèles compagnons et laissant derrière moi Vanos et sa troupe.

     

     

     

     

    Mathéo PROVENZANO

    Noah RENAUD

    6°3


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