• La forêt enchantée

     

     

     

    Nours et Violette venaient d'aménager dans la forêt de la Pinouse. Les arbres parlaient, les fleurs chantaient, les champignons de toutes les formes voyageaient et les rivières dansaient dans la brise du matin.

    La forêt enchantée


    Ils étaient venus ici pour trouver une plante qui soignerait leurs parents malades de la peste.
    Les yeux verts émeraude de Nours et les yeux bleus comme l'eau de source de Violette observaient les moindres recoins de la forêt.

    La forêt enchantée

     

    Et d’un seul coup les branches de chaque arbre s’entremêlèrent et formèrent un mur infranchissable. Ils s’assirent et réfléchirent à ce qu’ils pouvaient faire et pouf !, ils s’endormirent. Pendant la nuit, un ogre gentil les réveilla et leur demanda: « Que vous arrive-t-il ?
    - On est coincés par ce mur, qui nous empêche d'avancer.
    L’ogre répondit : « Ah, c’est ce  mur qui vous pose problème ? OK, je vais vous en débarrasser. »

     

    La forêt enchantée


    Il fonça sur les branchages entrelacés et y creusa un énorme passage  : «Voilà, c’est fait, dit l’ogre. » Les enfants répondirent :«Merci, merci ! » 

     

    «Il n'y a pas de quoi !» répondit l'ogre en rougissant, très flatté.

     Les enfants firent un grand somme pendant la belle nuit étoilée. Le lendemain, ils reprirent leur chemin. Au bout d'un moment, au loin, ils virent la fleur qu'ils recherchaient. Alors que Nours se rapprochait de la fleur, elle se transforma en sorcière.

     « Je suis la sorcière Demora, pourquoi êtes vous venus ici ?

     - Nous recherchons une fleur qui soignerait nos parents. Jamais, nous n'aurions imaginé que cette fleur c'était vous.
    - Vous pensiez me cueillir comme ça ! Mais pour qui vous prenez vous ?

     -Désolée madame, répondit Violette toute effrayée.

     - Vos excuses ne suffisent pas. Si vous réussissez à répondre à mon énigme, je vous laisserai la vie sauve.

     « Sans dents, je mords,

     Sans bouche, je murmure,

     Sans respiration, je souffle.

     Qui suis-je ? »

     Une douce brise caressa leurs visages, les feuilles des arbres dansaient, de petits cercles se dessinaient à la surface de l'eau.

     Une voix murmura à l'oreille des enfants : «  Je suis le dieu de la brise, le dieu de la tempête, le dieu de l'air. Je suis la réponse à l'énigme de la sorcière Demora. »

     « Le vent ! bien sûr ! » s'exclamèrent Nours et Violette.

     Surprise, la sorcière disparut dans les entrailles de la forêt.

     « Merci, Éole de nous avoir aidés. »

    Ils se retournèrent pour rentrer chez eux, mais ils entendirent Eole crier : "Aidez-moi ! Au secours, la sorcière m'a capturé ! "

    Les enfants bondirent et coururent aider leur bienfaiteur, que la sorcière venait d'emprisonner, avec un énorme aspirateur. Ils lancèrent un caillou, qui ricocha contre l'aspirateur. Eole en profita pour pour sortir et tua la sorcière qui se transforma alors en fleur. Les enfants la cueillirent vivement et rentrèrent à la maison pour soigner leurs parents.

    Désormais guéris de la peste, parents et enfants vécurent heureux dans la forêt de la Pinouse.